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#ParlerPourVrai!

 

Les enjeux liés à la santé mentale sont de plus en plus présents au cœur de l’actualité depuis les dernières années et on le doit en partie aux problèmes mis en lumière par la pandémie. Ces enjeux sont très préoccupants, surtout lorsqu’on pense à la clientèle qui prendra part à notre Finale, les jeunes de 12 à 17 ans. Les troubles anxieux et alimentaires sont notamment en hausse dans ce groupe d’âge. (Chevrier, N., n.d.) On constate également que des problématiques liées à l’éco-anxiété, la dépression et l’impuissance se font sentir chez plusieurs de nos jeunes. Une récente étude de la fondation SickKids mentionne que 70% des enfants et des adolescents ayant participé à cette étude indiquent que leur santé mentale s’est détériorée pendant les deux dernières années (Santé mentale pour enfant Ontario, n.d.). Au Québec, peu d’études officielles sur les effets de la pandémie sur nos jeunes ont été menées, en grande partie parce qu’elle est toujours bien présente, mais il suffit de parler à des parents d’adolescents et de jeunes enfants pour constater que les problèmes de santé mentale des jeunes augmentent et sont plus graves qu’il y a quelques décennies. Malheureusement, pour certains, ces problèmes ne sont que la pointe de l’iceberg alors que l’isolement, les problèmes de toxicomanie ou encore les idées noires deviennent monnaie courante.

C’est pourquoi le thème de la Semaine de la santé mentale de cette année est #ParlerPourVrai. Il est impératif de briser les tabous auprès de la population et de nos jeunes afin de les aider à surmonter ces épreuves et faciliter les échanges et la communication avec leurs proches.

Personne ne sera surpris d’apprendre que la pratique quotidienne du sport a de nombreux bénéfices pour tout le monde, autant d’un point de vue physique que psychique. Cela est dû à l’augmentation du taux de sérotonine dans le sang qui génère une sensation de détente et de sérénité. Par la même occasion, les niveaux de stress et d’anxiété diminuent énormément avec la pratique de l’activité sportive. D’un point de vue social, le sport, qu’il soit compétitif ou de loisir, permet aussi de se créer un réseau qui peut agir comme soutien lorsque nécessaire. Que ce soit des amis, des entraineurs, des kinésiologues, etc., la proximité d’une personne de confiance est un atout majeur qui a un impact direct sur la santé mentale des individus. À l’inverse, cesser la pratique d’un sport peut être nuisible sur tous les plans, surtout chez les jeunes.

On peut prendre comme exemple les impacts de l’arrêt des activités sportives organisées pendant la pandémie. Nous avons été aux premières loges en tant que Comité organisateur d’une Finale des Jeux du Québec pour observer que l’annulation des évènements sportifs et des compétitions a eu un effet dévastateur sur nos athlètes. Pour plusieurs, le sport est leur passion, leur source de motivation et d’apprentissage au travail d’équipe, à la socialisation et à la discipline. Le sport devient tellement une partie prenante de leur vie que certains athlètes se caractérisent par celui-ci. Lorsque le gouvernement a ordonné l’arrêt des activités, ces jeunes sont devenus désorganisés, ont perdu leurs repères et ont commencé à avoir de la difficulté à fonctionner au quotidien. N’est-ce pas là, la preuve de l’importance du sport dans la conservation d’une bonne santé mentale? Au-delà du sport, la pandémie nous a privés de tous les loisirs organisés, en passant des cercles des fermières aux grands festivals. Pour tout le monde, athlète ou non, on ne peut nier l’importance des activités de loisirs au quotidien et encore moins à l’importance de l’accès aux services en santé mentale pour tous les québécois.

Qui que vous soyez, si ça ne va pas, #ParlerPourVrai!

 

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